Glossaire - Termes et abréviations

Glossaire

Termes et abréviations

Glossaire de la microscopie et de l'imagerie

  • A

    Aberration
    Écart géométrique entre une image formée par un réseau d'imagerie et l'image idéale.

    Absorbance
    A. – Le logarithme en base 10 de l'inverse du facteur de transmission, (T). A = log10 (1/T) = - log10 T

    ACE
    Extraction automatique de composant (Automatic Component Extraction)
    Procédure statistique pour la détection des spectres des colorants individuels dans une pile Lambda.

    Précision
    Les mesures de changements minimes et la stabilité dépendent directement l'une de l'autre et sont principalement limitées par le bruit de l'électronique, car la stabilité du « trajet lumineux » est garanti dans la plupart des spectromètres. Comme avec tous les paramètres, il est important de savoir comment une valeur – ici au sens propre du terme – est déterminée. Pour les données fournies par le MMS, par exemple, le temps d'intégration réglé est de 10 ms et l'écart-type Dd est calculé en utilisant 20 enregistrements. Le résultat est une mesure de la précision Dl qui permet ensuite de déterminer une valeur de l'intensité.

    Dl = Inoise = Dd

    CAN
    Convertisseur analogique/numérique

    Longueur d'onde analytique
    Toute longueur d'onde à laquelle est réalisée une mesure de l'absorbance en vue de déterminer un élément constitutif d'un échantillon.

    AOM
    Modulateur acousto-optique

    AOTF
    Filtre accordable acousto-optique
    Réseau de diffraction généré de manière acoustique. L'AOTF permet de réaliser un accord très rapide de l'intensité de la lumière d'excitation laser.

    APD
    Photodiode à avalanche
    Détecteur extrêmement sensible permettant d'enregistrer des photons individuels.

  • B

    Fond
    Absorption apparente causée par toute substance ou tout corps autre que la substance pour laquelle est effectuée l'analyse.

    Ligne de base
    Toute ligne tracée sur un spectre d'absorption pour établir un point de référence, qui représente une fonction de l'incidence de la puissance rayonnée sur un échantillon à une longueur d'onde donnée.

    Loi de Beer 
    L'absorbance d'un échantillon homogène contenant une substance absorbante est directement proportionnelle à la concentration de la substance absorbante.

    Réseau blazé
    L'angle de facette ou d'inclinaison du bord le plus long du profil (appelé angle de brillance ou angle de blaze) est généralement déterminé par la longueur d'onde l pour laquelle le rendement de diffraction de premier ordre devrait être au maximum lorsque le nombre de rainures G est donné. C'est notamment vrai si sin = 0,5 l G.

    Longueur d'onde de blaze
    La lumière monochrome est diffractée par des réseaux en de nombreux ordres. La mesure de l'intensité de la lumière diffractée par un réseau dans un certain ordre est appelée son rendement. Pour diverses raisons, les réseaux ne présentent pas le même rendement à toutes les longueurs d'onde.

    Le rendement peut être optimisé en modifiant la forme et la profondeur des rainures. L'optimisation du rendement via la forme de la rainure est désignée par le terme anglais « blazing » (donner de l'éclat). La « longueur d'onde de blaze » est la longueur d'onde pour laquelle le réseau atteint son rendement maximal.

     

    Bande d'absorption
    Une région du spectre d'absorption dans laquelle l'absorbance passe par un maximum.

  • C

    C-DIC
    Innovations dans le contraste élevé – ZEISS offre une technique de polarisation optique qui fonctionne avec de la lumière à polarisation circulaire (DIC circulaire, Circular DIC), contrairement au DIC classique. Pionnière dans la microscopie des matériaux, la polarisation circulaire avec DIC résout un problème d'imagerie courant. Avec l'innovante technique C-DIC, les structures des échantillons qui étaient seulement visibles dans une certaine direction peuvent maintenant être visualisées dans leur intégralité – indépendamment de leur orientation et sans tourner la platine porte-échantillon. Il vous suffit de régler le bouton sur le coulisseau DIC pour une imagerie complète et fortement contrastée de toutes les structures de l'échantillon. Toutes les informations sur l'échantillon sont rendues visibles, les contrastes sont plus nets - et votre worklflow est sensiblement plus efficace.

    CFP
    Protéine fluorescente cyan
    Une protéine qui peut être excitée par la lumière et émet une fluorescence dans la plage spectrale du bleu. Développée par modification de la GFP.

    Changement de lampes à arc
    Les lampes à arc au mercure et les brûleurs au xénon fonctionnent sous un vide poussé et à des températures élevées. Ces mesures de sécurité sont fortement recommandées. Porter des lunettes de sécurité. Après avoir éteint l'appareil, il faut impérativement laisser le brûleur refroidir complètement (généralement 20 min.) avant de le remettre sous tension. Porter des gants non pelucheux ou utiliser un tissu pour lentille pour manipuler l'ampoule nue. Laissez le brûleur refroidir complètement avant de retirer l'ampoule. Débrancher l'alimentation électrique.

    CIE
    Abréviation du nom français Commission Internationale de l'Éclairage.

    Nettoyage des composants optiques (recommandations)
    Il convient généralement de nettoyer les surfaces optiques accessibles (lentilles avant, lentilles arrière de l'oculaire, lentilles avant du condenseur) avec des produits de nettoyage doux. Vous pouvez également utiliser du papier optique ou un linge blanc (tous deux non pelucheux). Un bâtonnet de bois enveloppé dans du coton de qualité médicale convient également. Une légère humidification avec de l'eau distillée peut également s'avérer utile lors de la procédure de nettoyage. Le nettoyage est toujours effectué par des mouvements circulaires, en partant du centre et en allant vers le bord. Les résidus ou la poussière peuvent être soufflés avec les poires de nettoyage disponibles dans les magasins de photographie. L'éther de pétrole utilisé à des fins médicales peut être utilisé occasionnellement pour éliminer les saletés tenaces ou l'huile. L'avantage de ce produit est qu'il s'évapore facilement et donc ne pénètre pas dans les interstices ou les joints. Les peintures et vernis ne risquent ainsi pas d'être endommagés pendant le court temps de réaction du produit. La housse de protection fournie protège le microscope de la saleté quand il n'est pas utilisé. En cas de contamination sérieuse, veuillez contacter le personnel du S.A.V. ZEISS.

    Concentration
    La quantité d'une substance contenue dans une quantité unitaire d'un échantillon.

    Microscopie confocale
    Contrairement à la microscopie "normale", seul un point de taille minimale est éclairé sur l'échantillon en microscopie confocale. Un balayage de l'échantillon est nécessaire pour pouvoir former une image à partir de ce point. L'image du point est dirigée à travers un pinhole dans un plan d'image intermédiaire. Par conséquent, seule la lumière du plan focal peut atteindre le détecteur (un photomultiplicateur). Tous les autres plans (hors focus) sont bloqués. Le résultat est une "coupe optique". Les images sont stockées électroniquement et affichées sur un écran. Il est possible d'enregistrer une série de coupes optiques par un déplacement motorisé sur une faible distance le long de l'axe Z à chaque fois qu'une image a été enregistrée, après quoi l'image suivante est également enregistrée. Une telle série Z permet la reconstruction électronique de la structure tridimensionnelle à l'aide de programmes informatiques adaptés. Cette procédure, qui est limitée aux techniques à lumière incidente, a complètement révolutionné la microscopie par fluorescence, notamment en biologie.
    Le module de balayage confocal est utilisé pour produire des images confocales dans l'oculaire, la hauteur de l'échantillon réfléchissant étant codée en couleurs à l'aide d'un système optique de conversion de couleur. Cela permet de détecter rapidement et de manière fiable des défauts même minuscules ainsi que la contamination sur des wafers.

    Revêtements
    Le revêtement utilisé pour le réseau dépend de la gamme spectrale choisie. Dans la gamme IR, tous les revêtements fournis par ZEISS présentent des réflectance supérieures à 98 %. L'aluminium est utilisé principalement pour la plage de longueur d'onde plus courte λ = 600 nm. Un revêtement d'argent est utilisé dans des cas particuliers. Les revêtements d'argent sont toujours recouverts d'une couche protectrice de MgF2 ou de Si02. Sur demande, nous proposons également des revêtements spéciaux.

     

    Couleur (d'un objet)
    L'aspect de l'apparence d'un objet dépend de la composition spectrale de la lumière incidente, la réflectance ou du facteur de transmission de l'objet, et de la réponse spectrale d'un observateur.

  • D

    Profondeur de champ
    La profondeur de champ (en mm) est la zone au-dessus et au-dessous du plan focal de l'objet qui est encore perçue comme une image nette.

    Dérivée de l’absorption
    Un tracé du taux de variation de l'absorbance par rapport à la longueur d'onde, en fonction de la longueur d'onde.

    Détermination de la demi-largeur
    L'ajustement à une parabole fournit également des données qualitatives sur la demi-largeur. Pour cela, il suffit d'insérer Imax/2 dans l'équation de la parabole. Il n'existe que des différences mineures entre la demi-largeur d'un ajustement à une parabole et celle d'un ajustement gaussien (voir ci-dessous).
    La demi-largeur qui est affichée par un AS dépend également de la position d'une ligne par rapport aux pixels individuels. Nos spécifications sont valables pour les valeurs du cas le plus défavorable. Les ajustements aux courbes gaussiennes ou de Lorentz sont plus adéquats, mais plus complexes, et correspondent mieux aux distributions spectrales réelles. Ces ajustement ont également pour avantage que la demi-largeur calculée à partir de ceux-ci ne dépend pas de sa position par rapport aux pixels.

    DlLMH = 2[(b/2a)2 - (c - Imax)/a]1/2

    DIC
    Contraste interférentiel différentiel (Normarski)
    Technique de contraste optique permettant le découpage optique de l'échantillon et l'examen des différences de hauteur.

    Rendement de diffraction
    Fraction de la lumière diffractée selon un certain ordre à une certaine longueur d'onde par rapport à la réflexion d'un miroir de référence ou absolue de la lumière incidente.

    Ordre de diffraction
    Conformément à l'équation de réseau l = g/m (sin a + sin b), où g est la pas du réseau, a est l'angle d'incidence; b est l'angle de diffraction et m est l'ordre de la diffraction, les longueurs d'onde m*l
    (m = 0 ; +/-1 ; +/-2) tombent dans la même direction b.

    Dispersion
    Le terme Dl / Pixel (= DlPixel) n'a rien à voir avec la résolution spectrale ; il désigne simplement la dispersion linéaire d'un spectromètre à réseau de diodes. La dispersion des pixels et la résolution spectrale sont liées l'une à l'autre par l'intermédiaire de la largeur de la fente d'entrée et des propriétés d'imagerie du spectromètre. Si l'image de la fente d'entrée est capturée sur environ trois pixels, le triple de la dispersion des pixels correspond approximativement à DlRayleigh.
    Dl Rayleigh » 3 x DlPixel

    DSP
    Processeur de signal numérique (ou Digital Signal Processor)
    Commande tous les processus d'un microscope à balayage laser.

    Guidage à double plaque
    Mise au point ultra-stable et précise

    Tous les microscopes Axioplan 2 sont équipés du nouveau système de guidage à double plaque (breveté). Cette construction nous a permis d'améliorer considérablement la stabilité à court et à long terme du mécanisme de mise au point (photographies de fluorescence longues ou enregistrements vidéo en time-lapse). Les plaques (1) et (3) sont reliées et se déplacent vers le haut et vers le bas sur les quatre roulements à rouleaux croisés de la plaque intermédiaire (2) fixe, assurant la stabilité en X, Y et Z. Le mécanisme de mise au point conventionnel utilise seulement une plaque fixe unique équipée de doubles roulements à rouleaux. Cette nouvelle conception est moins sensible aux contraintes thermiques et mécaniques ainsi qu'à l'instabilité.

    Lambda = longueur d'onde moyenne de la lumière blanche = 0,00055 mm (vert)
    NA = ouverture numérique de l'objectif
    Gtotal = grossissement total dans le microscope

    Plage dynamique et variations d'intensité
    La réponse dynamique est définie comme le rapport entre la valeur de saturation ISat et le bruit Inoise » Dd et correspond de ce fait au rapport signal/bruit ou S/N. (La plage utilisable est réduite par le courant d'obscurité.) Dd ne dépend pas seulement du détecteur, mais aussi de la numérisation qui détermine la plus petite largeur de pas en lequel peut être décomposé un signal de mesure.
    Plage dynamique = S/N = Isat / Inoise
    C'est bien évidemment le maillon le plus faible de la chaîne qui détermine le rapport signal/bruit à atteindre. En cas d'utilisation d'un convertisseur 14 bits, par exemple, cela correspond à 16 384 pas ou incréments et à un bruit de Dd = 1 unité de comptage, un signal (affichage à pleine échelle) peut en réalité être divisé en 16 384 incréments. Par conséquent, la plus faible variation mesurable est de 1/16 384 du signal de saturation. À un bruit de 4 unités de comptage, il existe également une incertitude de 4 unités de comptage, ce qui veut dire qu'il n'est en définitive possible de mesurer qu'une variation de 4/16 384 du signal de saturation, ou alors de diviser le signal en 4 096 incréments.
    Il convient de noter ici qu'une large gamme dynamique est obtenue uniquement si le PDA (réseau de photodiodes, photodiode array) est proche de la limite de saturation.
    L'objectif est toujours d'atteindre une forte intensité lumineuse  - la grande sensibilité des modules du spectromètre est ici avantageuse.

    Plage dynamique = plage CAN/ Dd

  • E

    Réseau échelette
    Réseau de réflexion ayant un profil de rainure triangulaire et une grande constante de réseau, plus particulièrement utilisé avec le spectrographe Échelle.
    Réseau avec un profil de rainure en dents de scie. Dans la majorité des cas, l'angle d'inclinaison de l'arête la plus longue du profil est déterminé par la longueur d'onde pour laquelle il convient que le rendement de diffraction du premier ordre de diffraction obtienne le niveau maximum (angle rasant, angle de blaze) si le nombre de rainures G est connu.

    Microscope de formation
    Un microscope pour l'enseignement, utilisé dans les universités, les écoles de médecine et les écoles en général, doit satisfaire à un certain nombre d'exigences spécifiques.

    Anomalie de rendement
    Minimum de la courbe de rendement dépendante de la longueur d'onde d'un réseau de diffraction dans plusieurs directions simultanément, mais la lumière d'un ordre ne se propage pas dans le dégagement, mais le long de la surface du réseau. À cause de cela, elle est absente dans le bilan énergétique.

    Rendement
    Le rendement absolu est défini comme le rapport entre l'intensité diffractée et l'intensité incidente à une longueur d'onde donnée. Le rendement relatif, cependant, est défini comme le rapport entre l'intensité diffractée dans un ordre de diffraction spécifique et l'intensité réfléchie d'un miroir avec le même revêtement de réflexion que le réseau de diffraction.

    Rendement spectral
    La variation du rendement relatif en fonction de la longueur d'onde et le maximum du rendement sont déterminés principalement par la forme de la rainure et, à un degré moindre, par la géométrie du faisceau. Nous distinguons deux domaines : le scalaire et l'électromagnétique. Dans le domaine scalaire (λ </= 0,6 g), la courbe de rendement spectral relatif présente un maximum prononcé qui est généralement au-dessus de 80 % avec un réseau de diffraction échelette, de 33 % avec un réseau sinusoïdal et de 40 % avec un réseau laminaire.
    Dans le domaine électromagnétique (λ </= 0,7 g), où se produisent principalement le zéro et les premiers ordres, la différence de rendement des diverses formes de rainure tend à disparaître à mesure que la profondeur de rainure augmente (h >/= 0,3 g). En outre, les courbes de rendement spectral sont différentes pour la lumière polarisée parallèlement et perpendiculairement aux rainures. Des valeurs du rendement de plus de 90 % peuvent également être atteintes dans les réseaux sinusoïdaux et laminaires, en particulier dans le cas d'une polarisation perpendiculaire.

    Emission Fingerprinting
    Méthode disponible avec LSM 510 META pour l'enregistrement, l'analyse et la séparation des signaux d'émission dans l'imagerie multi-fluorescence ; fonctionne également avec des spectres d'émission à large chevauchement.

  • F

    FCS - Spectroscopie de corrélation de fluorescence
    Méthode d'évaluation statistique où les molécules se distinguent par leurs vitesses de diffusion différentes.

    Femtolitre
    10-15 litre (soit un quadrillionième de litre)

    Indice de taille de champ
    Le numéro du champ de vision désigne le diamètre de l'image intermédiaire visible en millimètres. Par conséquent, le diaphragme limitant l'image intermédiaire dans l'oculaire est d'une importance décisive. Le microscope doit en outre permettre au faisceau de traverser la totalité du trajet optique. Le microscope Axioplan 2 a été conçu pour un indice de taille de champ de 25, tandis que les microscopes  Axioskop 2 plus,  Axioskop 40 et Axiovert 200 ont été conçus pour les champs de 23 mm.  Axiovert 40 et  Axiostar plus sont conçus pour des champs de 20 mm.  Les objectifs Plan APOCHROMAT,  Plan-NEOFLUAR et  Epiplan-NEOFLUAR ont été rendus plans pour le champ de vision de 25 mm, les objectifs  A-PLAN et  ACHROPLAN pour le champ de 23 mm.
    Les champs de vision sont déterminants pour la zone de l'objet dont l'image est capturée. De ce fait, le champ d'objet augmente avec l’indice de taille de champ.

    Exemples:

    • Objectif Plan-NEOFLUAR 40x et oculaire 10x/25 : champ d'objet = 0,625 mm 
    • Objectif ACHROPLAN 40x et oculaire 10x/20 : champ d'objet = 0,5 mm 
    • Objectif Plan-NEOFLUAR 1,25 et oculaire 10/25x : champ d'objet = 20 mm 
    • Objectif Plan-NEOFLUAR 63x et oculaire 10x/20 et Optovar 1.25x : champ d'objet = 0.254 mm 

    FLIP
    Perte de fluorescence en photoblanchiment

    Fluorescence
    Phénomène qui se produit lorsqu'un rayonnement à haute énergie est absorbé par une molécule (fluorochrome) et lorsque cette molécule émet de la lumière d'une longueur d'onde plus longue que celle absorbée (décalage de Stokes). La fluorescence est une technique importante en microscopie, car la plupart des  fluorochromes n'endommagent pas les cellules et peuvent donc être utilisés dans la microscopie d'échantillons vivants. En outre, ils peuvent être liés à des anticorps et d'autres molécules spécifiques, permettant la localisation exacte, l'observation et la mesure des changements. Il existe également le phénomène d'autofluorescence, lorsque des molécules déjà fluorescentes sont présentes dans le matériau à examiner. 

    Des jeux de filtres de fluorescence, composés d'un filtre d'excitation, d'un diviseur de faisceau et d'un filtre barrière, sont nécessaires, ainsi que d'une lampe à haute intensité (généralement des lampes à mercure ou au xénon). Le facteur déterminant pour une bonne visualisation (fort contraste des zones fluorescentes sur un fond foncé), notamment dans le cas des échantillons faiblement teintés, est l’ ouverture numérique élevée des  objectifs utilisés. Le doublement de l'ouverture de l'objectif permet de détecter quatre fois plus de lumière fluorescente.

    Avec l'introduction sur le marché de trois nouveaux produits en octobre 2004, ZEISS a mis un accent particulier sur la  fluorescence 

    Courbes focales
    Tracé de la distance focale d'un réseau d'imagerie en fonction de la longueur d'onde dans le cas de l'imagerie d'un point idéal dans le sens de la dispersion

    Fond
    Absorption apparente causée par toute substance ou tout corps autre que la substance pour laquelle est effectuée l'analyse.

    FRAP
    Redistribution de fluorescence après photoblanchiment (fluorescence recovery after photobleaching)

    FRET - Transfert d'énergie de fluorescence par résonance
    Le transfert de l'énergie d'un donneur à un receveur proche de celui-ci et qui peut alors émettre des photons, bien qu’iln'ait pas été directement excité par la lumière.

  • G

    GFP Protéine fluorescente verte (Green Fluorescent Protein)
    Une protéine qui peut être excitée par la lumière et émet une fluorescence dans la plage spectrale du vert. Elle est largement utilisée en biologie cellulaire.

    Équation de réseau
    sin a+ sin b= ml G
    angle d'incidence de la lumière, angle de diffraction de la lumière, ordre de diffraction m, longueur d'onde de la lumière, nombre de rainures G.

    Fréquence de rainure
    La forme des rainures (lignes) d'un réseau est décrite par le profil de rainure. Les rainures individuelles se répètent à un intervalle de périodicité g, lequel est appelé pas de réseau. La valeur inverse est la fréquence spatiale, également connue sous le nom de fréquence de ligne N, laquelle est généralement indiquée en lignes par mm (L/mm).

    Nombre de rainures
    Nombre G de lignes d'un réseau ayant la dimension mm-1, l'inverse pas du réseau.

    Profil de rainure
    Section transversale de la forme de rainure de réseau. Le profil rencontré peut être symétrique (sinus, triangle, rectangle) ou triangulaire asymétrique.

  • H

    Crémaillère de focalisation
    Capacités de rapport de réduction très élevé combiné avec un mouvement très précis

    Tous les modèles Axioplan 2 avec mise au point motorisée sont équipés du système crémaillère de focalisation. Vous pouvez constater dans l'illustration que la crémaillère se compose pour l'essentiel de trois parties. Une rotation complète de 360° du générateur d'ondes (1) se traduit par un déplacement de deux dents sur le pignon flexspine (3) en relation avec le pignon circulaire (2). Ce rapport de transmission exceptionnel influe directement sur la haute résolution de la transmission de la mise au point. La rotation du bouton de mise au point fait tourner un disque de codage. Le codeur mesure la course de rotation du bouton de mise au point en comptant le nombre de lignes imprimées sur le disque de codage au moment où elles passent à travers le codeur. Cette information est envoyée au contrôleur du moteur de mise au point. En combinaison avec la sensibilité de mise au point programmée, cette information est convertie en une commande de mouvement pour le moteur de mise au point à courant continu. Une tension est appliquée au moteur de mise au point et le moteur commence à tourner. Un autre codeur est fixé à l'arbre du moteur de mise au point, lequel renvoie l'information au contrôleur de moteur de mise au point pour lui indiquer sa position réelle. Une fois que le moteur de mise au point a atteint sa destination, le contrôleur coupe la tension vers le moteur de mise au point et le mouvement s'arrête.

    Cela permet de disposer d'un total de 40 niveaux de résolution différents au choix pour sélectionner la sensibilité de mise au point pour un objectif spécifique. Un ajustement individuel pour un objectif peut être réalisé par l'utilisateur. Un mouvement souple et précis de la transmission de mise au point est ainsi garanti. Par défaut, la mise au point grossière est programmée pour être égale à cinq fois la mise au point précise, mais ce rapport peut également être ajusté aux facteurs de 1x à 40x.

    Spécifications : 

    Résolution : Pas minimum 25 nm 
    Reproductibilité : 100 nm 
    Dérive : 0 
    Jeu de changement de sens : 300 nm 

    Hologramme
    Une figure d'interférence formée par deux sources de lumière laser ponctuelles est enregistrée dans une couche de résine photosensible déposée sur un substrat plan ou courbe. L'interférence par des ondes planes provoque la formation de réseaux plans, les réseaux d'imagerie dans le cas d'interférences par des ondes planes ou sphériques/asphériques. Si les faisceaux d'interférence sont originaires du même hémisphère, le profil de rainure est sinusoïdal. S'ils proviennent de différents hémisphères, le profil est en dents de scie avec des bords légèrement arrondis. Après l'exposition, il faut développer la résine photosensible.

    Réseau holographique
    Les rainures du réseau principal ont été générées par l'enregistrement d'une figure d'interférence dans une couche de résine photosensible .

  • I

    Gravure ionique
    Procédé pour augmenter l'angle de réseaux de photorésine holographique par transfert des rainures dans le matériau du substrat en tirant parti des vitesses de gravure différentes de la résine photosensible et du substrat. De ce fait, la distribution spectrale du rendement du réseau est décalée vers les longueurs d'onde plus grandes. La gravure ionique est aussi une méthode pour transformer un profil sinusoïdal en un profil rectangulaire.

    Optique ICS 
    Des objectifs ayant une qualité d'image étonnante et qui sont des composants majeurs des "pyramides" ZEISS.

    Réseau de formation d'image
    La structure de diffraction est placée sur la surface convexe d'un substrat (réseau convexe avec un rayon positif) ou une surface concave (réseau concave avec un rayon négatif)

    Propriétés d'imagerie
    Capture d'image ponctuelle ou par fente à l’aide d’un Réseau de formation d'imageminimisant l’astigmatisme et la coma.

    Résolution d'intensité
    Les propriétés suivantes, qui sont interdépendantes, présentent un intérêt pour la mesure de l'intensité.
    Relative :
    - Plus petite variation détectable
    - Stabilité du signal
    - Plage de détection ou dynamique
    -  Linéarité
    Absolue :
    - Plus petite quantité détectable de lumière ou sensibilité.

    Spectre infrarouge
    Se rapportant à la région du spectre électromagnétique allant d'environ 0,78 à 300 µm.

  • L

    Pile lambda
    Pile d'images contenant des informations dans les dimensions X, Y et lambda, combinables avec Z et / ou une série de temps ; pour la détermination des signatures spectrales à n'importe quel endroit d'un échantillon.

    Linéarité   
    Les remarques précédentes ne seront totalement exactes que si le détecteur et l'électronique après le détecteur produisent une linéarité idéale, c'est-à-dire si la dépendance de la charge mesurée à l'intensité irradiée est parfaitement linéaire. Pour la quantification, il faut spécifier l'écart admissible. Heureusement, le comportement des détecteurs semiconducteurs modernes est presque parfaitement linéaire dans une large plage. Mais avant que la saturation (le cas extrême de la non-linéarité) soit atteinte, l'augmentation du courant (porteur de l'information d'intensité) délivré n'est cependant plus linéaire par rapport au nombre de photons frappant le matériau photosensible. C'est la raison pour laquelle la plage de linéarité est plus petite que la plage dynamique.

    Longueur d'onde de blaze
    La lumière monochrome est diffractée par des réseaux en de nombreux ordres. La mesure de l'intensité de la lumière diffractée par un réseau dans un certain ordre est appelée son rendement. Pour diverses raisons, les réseaux ne présentent pas le même rendement à toutes les longueurs d'onde.

    Le rendement peut être optimisé en modifiant la forme et la profondeur des rainures. L'optimisation du rendement via la forme de la rainure est désignée par le terme anglais « blazing » (donner de l'éclat). La « longueur d'onde de blaze » est la longueur d'onde pour laquelle le réseau atteint son rendement maximal.

    Réseau laminaire   
    Le profil de la rainure du réseau est rectangulaire.

    Déconvolution linéaire
    Méthode mathématique pour la déconvolution spectrale des signaux d'émission multiples.

    Dispersion linéaire   
    La dérivée dx/dl, où x désigne la distance le long du spectre, dans le plan de la fente de sortie, et l désigne la longueur d'onde.

  • M

    Grossissement et grossissement latéral
    Le grossissement total du microscope est calculé à partir de la puissance de grossissement de l'objectif multipliée par le grossissement de l'oculaire et, le cas échéant, multipliée par les grossissements intermédiaires.

    Réseau mécanique
    Les rainures du réseau maître ont été découpées ou pressées dans un matériau ductile par un diamant.

    Méta-tracé
    Mode de balayage disponible avec le modèle LSM 510 META, similaire au tracé multiple, mais avec une commutation rapide supplémentaire entre les paramètres de détection.

    Microscopie confocale
    Contrairement à la microscopie "normale", seul un point de taille minimale est éclairé sur l'échantillon en microscopie confocale. Un balayage de l'échantillon est nécessaire pour pouvoir former une image à partir de ce point. L'image du point est dirigée à travers un pinhole dans un plan d'image intermédiaire. Par conséquent, seule la lumière du plan focal peut atteindre le détecteur (un photomultiplicateur). Tous les autres plans (hors focus) sont bloqués. Le résultat est une "coupe optique". Les images sont stockées électroniquement et affichées sur un écran. Il est possible d'enregistrer une série de coupes optiques par un déplacement motorisé sur une faible distance le long de l'axe Z à chaque fois qu'une image a été enregistrée, après quoi l'image suivante est également enregistrée. Une telle série Z permet la reconstruction électronique de la structure tridimensionnelle à l'aide de programmes informatiques adaptés. Cette procédure, qui est limitée aux techniques à lumière incidente, a complètement révolutionné la microscopie par fluorescence, notamment en biologie.
    Le module de balayage confocal est utilisé pour produire des images confocales dans l'oculaire, la hauteur de l'échantillon réfléchissant étant codée en couleurs à l'aide d'un système optique de conversion de couleur. Cela permet de détecter rapidement et de manière fiable des défauts même minuscules ainsi que la contamination sur des wafers.

    Monochromateur   
    Dispositif ou instrument qui, avec une source d'énergie appropriée, peut être utilisé pour fournir une série continue calibrée de bandes d'énergie électromagnétique dont la longueur d'onde ou la gamme de fréquences peut être déterminée.

  • N

    Nettoyage des composants optiques (recommandations)
    Il convient généralement de nettoyer les surfaces optiques accessibles (lentilles avant, lentilles arrière de l'oculaire, lentilles avant du condenseur) avec des produits de nettoyage doux. Vous pouvez également utiliser du papier optique ou un linge blanc (tous deux non pelucheux). Un bâtonnet de bois enveloppé dans du coton de qualité médicale convient également. Une légère humidification avec de l'eau distillée peut également s'avérer utile lors de la procédure de nettoyage. Le nettoyage est toujours effectué par des mouvements circulaires, en partant du centre et en allant vers le bord. Les résidus ou la poussière peuvent être soufflés avec les poires de nettoyage disponibles dans les magasins de photographie. L'éther de pétrole utilisé à des fins médicales peut être utilisé occasionnellement pour éliminer les saletés tenaces ou l'huile. L'avantage de ce produit est qu'il s'évapore facilement et donc ne pénètre pas dans les interstices ou les joints. Les peintures et vernis ne risquent ainsi pas d'être endommagés pendant le court temps de réaction du produit. La housse de protection fournie protège le microscope de la saleté quand il n'est pas utilisé. En cas de contamination sérieuse, veuillez contacter le personnel du S.A.V. ZEISS.

    NLO
    Optique non linéaire (imagerie multiphotonique)

    Ouverture numérique   
    Abréviation : NA

    C'est la valeur désignant le sinus de la moitié de l'angle d'ouverture de l'objectif. Elle s'applique seulement si de l'air est présent entre l'objectif et l'échantillon. Plus précisément : l'indice de réfraction du milieu d'immersion doit également être pris en compte. La formule est donc la suivante : 

    NA = n x sin (* x alpha)

    n = indice de réfraction du milieu entre la lentille frontale de l'objectif et l'échantillon ou la lamelle en verre 

  • O

    Classes d'objectif
    Description des classes d'objectifs
    En savoir plus

    Objectif avec bague de correction   
    Pourquoi une correction de la lamelle en verre pour un objectif à huile ? Qu'ils soient utilisés avec ou sans lame en verre, la qualité des objectifs à huile devrait rester constante puisque les lames en verre et l'huile devraient présenter des indices de réfraction quasiment identiques (immersion homogène). Malheureusement, la théorie et la pratique ne sont pas toujours compatibles. Les fabricants fournissent souvent des lames en verre avec un indice de réfraction différent de 1,525 ±0,0015 et une épaisseur autre que 0,17 (+0/-0,02) mm, lesquels sont nécessaires notamment pour les objectifs à grande ouverture. Des écarts de 0,01 mm seulement dans l'épaisseur de la lame en verre peuvent aboutir à une qualité d'image insatisfaisante. L'indice de réfraction du milieu d'immersion doit lui aussi être maintenu avec précision afin d'assurer une image parfaite. L'huile d'immersion ZEISS avec son indice de réfraction 1,518 est donc idéale. Il est particulièrement important de compenser ces écarts dans le cas des objectifs secs à grande ouverture. Par conséquent, tous les objectifs ayant une ouverture numérique de 0,85 et plus sont équipés d'une bague de correction.

    Objectifs pour la microscopie de recherche

    Objectifs pour la microscopie de routine

    Objectifs pour la microscopie de routine et de recherche

    Opacité  
    Le degré d'obstruction à la transmission de la lumière visible. (D 16)a.

    Interface optique  
    Les interfaces doivent être définies mécaniquement et optiquement. Une interface mécanique utile pour les systèmes optiques est le connecteur SMA tel qu'il est utilisé dans les modules. En combinaison avec le facteur de guidage de la lumière bien défini d'un faisceau de fibres, le résultat est une interface unique.

  • P

    Cubes à filtres Push & Click
    Le grand nombre d'options disponibles fait que la flexibilité est indispensable. Les nouveaux cubes à filtres interchangeables permettent d'ajouter ou de retirer rapidement des jeux de filtre sur la tourelle. Plus de vis, plus de problèmes d'alignement : le mécanisme assure un solide maintien des filtres et garantit leur positionnement correct. Le tout en quelques secondes à peine.

    Linéarité photométrique  
    La capacité d'un système photométrique à produire une relation linéaire entre la puissance rayonnée incidente sur son détecteur et une certaine quantité mesurable fournie par le système.

    Réseau plan  
    Le réseau présente un substrat plan et droit ainsi que des rainures équidistantes.

    Photomètre  
    Un appareil conçu de telle sorte qu'il fournit le rapport, ou une fonction du rapport, de la puissance rayonnée de deux faisceaux électromagnétiques. Ces deux faisceaux peuvent-être être séparés dans le temps, dans l'espace ou les deux.

  • R

    Balayage RealROI
    Mode de numérisation dans lequel des zones librement définissables de l'échantillon sont excitées et leur image capturée ; garantit une préservation maximale de l'échantillon grâce à la suppression précise des lignes laser en-dehors des zones sélectionnées de l'échantillon. 

    Blanchiment de la ROI
    Photoblanchiment défini de plusieurs zones librement définies de l'échantillon, par exemple pour des expériences de FRAP.

    Capacité de résolution  
    Espacement minimum entre 2 longueurs d'onde séparables par le pouvoir de résolution d'un réseau, proportionnel à la surface du réseau et inversement proportionnel à la longueur d'onde.

    Pouvoir de résolution

    Le pouvoir de résolution R d'un réseau est une mesure de sa capacité à séparer les lignes spectrales adjacentes d'une longueur d'onde moyenne λ. Il est généralement exprimé en une quantité sans dimension.

    R= λ / Δλ
     Δλ désigne ici la limite de résolution, la différence de longueur d'onde entre deux lignes d'intensités égales qui peuvent être distinguées.
    Le critère de Rayleigh est souvent utilisé pour déterminer Δλ – ce qui veut dire que les maxima d'intensité des deux longueurs d'onde voisines peuvent être résolus si le maximum d'intensité d'une longueur d'onde coïncide avec le minimum d'intensité de l'autre longueur d'onde.
    Le pouvoir de résolution théorique d'un réseau de diffraction plan est indiqué sous la forme

    R = mN
    où m est l'ordre de diffraction et N est le nombre total de rainures éclairées sur la surface du réseau.

    Pour les ordres négatifs (m < 0), c'est la valeur absolue de R qui est prise en compte.
    R ne dépend pas explicitement l'ordre spectral ou du nombre de rainures ; ces paramètres sont inclus dans la largeur tracée ainsi que dans les angles d'incidence et la diffraction. Puisque

    | sin a + sin b| <2
    le pouvoir de résolution maximum pouvant être obtenu est

    R max = 2W/ λ
    Le degré auquel le pouvoir de résolution théorique est atteint dépend non seulement des angles a et b, mais aussi sur la qualité optique de la surface du réseau, de l'uniformité de l'espacement des rainures, de la qualité de l'optique associé dans le système et de la largeur des fentes (ou des éléments du détecteur). Tout écart du front d'onde diffracté supérieur à λ/10 d'un plan (pour un réseau plan) ou d'une sphère (pour un réseau sphérique) se traduira par une perte du pouvoir de résolution en raison des aberrations sur le plan image.

    Réflectance   
    Le rapport entre le rayonnement réfléchi et le rayonnement incident. (Une définition pratique nécessite que le terme de base soit modifié par des adjectifs pour indiquer la pondération géométrique et spectrale du rayonnement incident et du rayonnement réfléchi).

    Rendement
    Le rendement absolu est défini comme le rapport entre l'intensité diffractée et l'intensité incidente à une longueur d'onde donnée. Le rendement relatif, cependant, est défini comme le rapport entre l'intensité diffractée dans un ordre de diffraction spécifique et l'intensité réfléchie d'un miroir avec le même revêtement de réflexion que le réseau de diffraction.

    Rendement spectral                                                                                                                                                La variation du rendement relatif en fonction de la longueur d'onde et le maximum du rendement sont déterminés principalement par la forme de la rainure et, à un degré moindre, par la géométrie du faisceau. Nous distinguons deux domaines : le scalaire et l'électromagnétique. Dans le domaine scalaire (λ </= 0,6 g), la courbe de rendement spectral relatif présente un maximum prononcé qui est généralement au-dessus de 80 % avec un réseau de diffraction échelette, de 33 % avec un réseau sinusoïdal et de 40 % avec un réseau laminaire.
    Dans le domaine électromagnétique (λ </= 0,7 g), où se produisent principalement le zéro et les premiers ordres, la différence de rendement des diverses formes de rainure tend à disparaître à mesure que la profondeur de rainure augmente (h >/= 0,3 g). En outre, les courbes de rendement spectral sont différentes pour la lumière polarisée parallèlement et perpendiculairement aux rainures. Des valeurs du rendement de plus de 90 % peuvent également être atteintes dans les réseaux sinusoïdaux et laminaires, en particulier dans le cas d'une polarisation perpendiculaire.

    Réplication  
    Méthode de fabrication pour la production de masse de réseaux de diffraction. La structure du réseau est répliquée dans des adhésifs à base d'époxy ou durcis aux UV. Les réseaux répliqués sont généralement des doubles d'une génération supérieure (copies de copies), mais leur rendement est plus proche de celui des réseaux originaux.

    Réseau en réflexion
    Le réseau est utilisé en réflexion, la lumière incidente subit ainsi une inversion de direction. Les revêtements réfléchissants préférentiels sont l'aluminium et l'or.

    Résolution
    Le pouvoir de résolution du microscope est déterminé par sa capacité à produire des points ou des lignes qui sont très proches les une des autres dans un objet discernable dans une image. La distance entre ces points ou ces lignes discernables est désignée do. Cette distance peut être calculée à l'aide de la formule suivante :  

            1,22 x Lambda 
    do = -------------------------------------- 
            NAObjectif + NACondenseur 

    Lambda = longueur d'onde moyenne de la lumière blanche, par exemple 550 nm (vert)

    NA = ouverture numérique   

    Résolution spectrale
    Du fait de la position fixe des pixels par rapport à la longueur d'onde de la lumière incidente, la résolution offerte par AS est différente de celle fournie par les monochromateurs/spectromètres équipés de composants mobiles : résolution définie comme la « séparation des deux lignes adjacentes » dépend de la position relative de ces lignes par rapport aux pixels : si les images de deux lignes adjacentes sont représentées sur les pixels de telle sorte que le minimum se retrouve sur le pixel central (I2) et les maxima sur les pixels adjacents (I1, I3), les lignes peuvent être séparées si l'intensité affichée est I2 < 0.81 x I1 (I3), Dl est alors exactement égal à deux pixels (2 x DlPixel). Il est suffisant dans ce cas d'évaluer un total de 3 pixels ; les emplacements des maxima correspondent presque exactement aux longueurs d'onde centrales des pixels affichés.

    Revêtements
    Le revêtement utilisé pour le réseau dépend de la gamme spectrale choisie. Dans la gamme IR, tous les revêtements fournis par ZEISS présentent des réflectance supérieures à 98 %. L'aluminium est utilisé principalement pour la plage de longueur d'onde plus courte λ = 600 nm. Un revêtement d'argent est utilisé dans des cas particuliers. Les revêtements d'argent sont toujours recouverts d'une couche protectrice de MgF2 ou de Si02. Sur demande, nous proposons également des revêtements spéciaux.

    rROI
    Région d’intérêt réelle

  • S

    Lumière diffusée  
    La spécification des données de lumière diffusée n'est utile qu'en association avec les instructions de mesure. Les données de lumière diffusée pour les modules du spectromètre sont déterminées à l'aide de trois sources de lumière différentes pour mesurer les différentes composantes spectrales de la lumière diffusée : une lampe au deutérium pour les UV, une lampe au xénon pour le VIS et une lampe halogène pour le VIS-NIR. Le niveau de la lumière diffusée est défini comme le rapport de la mesure effectuée respectivement à l'aide de filtres Schott GG495 et KG3 au signal utile maximal et il est donc spécifié pour la gamme de longueurs d'onde courtes. On peut en déduire que les principales composantes de la lumière diffusée dans les modules du spectromètre proviennent de la gamme NIR. Ces composantes spectrales sont faciles à éliminer par filtrage, car elles sont éloignées de la plage spectrale intéressante. La valeur de lumière diffusée pour les PGS NIR est abaissée à 0,1 % (mesurée à 1450 nm, lampe halogène, filtre Schott RG 850 et absorption d'eau de 10 mm). La lumière diffusée influe sur la plage dynamique, car la plage complète n'est plus disponible. Les modifications du rayonnement utilisé affectent toutefois seulement la plage dynamique proportionnellement à la lumière diffusée présente : une modification de 10 % dans le rayonnement utilisé, par exemple, provoque un changement de 10– 4 si la composante de lumière diffusée est de 0,1 %. Si le rayonnement provoquant la lumière diffusée n'est pas utilisé, la quantité de lumière diffusée peut être réduite encore plus en filtrant ce rayonnement. Un blocage de 103 entraîne une modification de 10– 7 dans le cas décrit. Par conséquent, la mesure de modifications minimes est seulement altérée de façon très limitée, car le bruit est le plus gros problème dans la plupart des cas. De plus, si le signal qui provoque la lumière diffusée est connu, la composante de lumière diffusée peut être éliminée par calcul.

    Largeur de bande spectrale   
    L'intervalle de longueur d'onde ou de fréquence du rayonnement quittant la fente de sortie d'un monochromateur entre les limites fixées à un niveau de puissance rayonnante à mi-chemin entre le fond continu et la crête d'une ligne d'émission ou d'une bande d'absorption de largeur intrinsèque négligeable.

    Pouvoir de résolution spectrale  
    Selon DIN, le critère de Rayleigh concerne la séparation des lignes spectrales. Le critère indique la largeur que la distance spectrale entre deux lignes DlRayleigh doit avoir pour permettre de les identifier comme des lignes séparées. Ici, la largeur spectrale des lignes individuelles DlLine (voir ci-dessus) doit être nettement inférieure à leur espacement. Il s'agit de la seule définition importante du pouvoir de résolution spectrale.
    2 lignes avec Imax,1 = Imax,2 sont séparées si Dl decrease ³19 %

    Réseau sinusoïdal   
    Le profil de la rainure du réseau est sinusoïdal.

    Résolution au sous-pixel ou ajustement d’une parabole  
    Pour déterminer la longueur d'onde de crête lmax (et/ou l'intensité de crête Im), il faut capturer l'image de la ligne spectrale à mesurer sur au moins 3 pixels (voir ci-dessous). Trois paires de valeurs (intensité par pixel I1,2,3 et la longueur d'onde centrale associée du pixel I1,2,3) permettent un ajustement relativement facile de la ligne à une parabole. L'équation de la parabole donne alors la crête de la courbe, y compris les données pour la longueur d'onde de crête et l'intensité de crête. La précision de cette méthode dépend largement de la précision absolue de la longueur d'onde centrale. Dans un spectromètre à réseau de diodes, cette longueur d'onde peut en principe être déterminée à presque n'importe quelle précision requise. Si nécessaire, chaque pixel peut être calibré individuellement. Cela ne sera toutefois justifié que si le module offre la stabilité nécessaire. Le cas contraire, la spécification de la longueur d'onde restera seulement valide jusqu'au prochain choc ou changement de température. Si les performances d'imagerie (et la dispersion) d'un AS ont été choisies de telle sorte que moins de 3 pixels sont éclairés, aucun extrême ne peut être déterminée et il se produit un paradoxe : une situation apparemment idéale – une ligne très étroite à la sortie – conduit à une imprécision considérablement accrue. Si, par exemple, l'image d'une ligne est capturée sur un seul pixel, l'imprécision spectrale est de DlPixel dans ce cas.
    Équation de la parabole
    I (l) = a x l 2 + b x l +c
    Coefficients
    a = (I3 + I1 - 2 I2) / 2 Dl2
    b = (I3 - I1) / 2 Dl- 2a x l2
    c = I2 - a x l2 - b x l2
    Maximum à l max = -b / 2a

    Microscope d'étudiant
    Un microscope conçu pour les étudiants, utilisé dans les universités, les écoles de médecine et les écoles en général, doit satisfaire à un certain nombre d'exigences spécifiques.

    Résolution spectrale  
    Les trois termes ci-après sont souvent utilisés pour décrire la résolution "spectrale" :
    1. Largeur de la bande, généralement la largeur à mi-hauteur– DlLMH
    2. Résolution au sous-pixel (aussi appelée "résolution logicielle")
    3. Pas de pixel spectral moyen – DlPixel
    C'est l'application réelle qui fournit une définition utile à cet égard. Il existe principalement trois raisons différentes à l'utilisation d'un spectromètre (celles-ci peuvent bien évidemment aussi se produire en association) :
    1. Séparation de deux lignes ou plus au sein d'un spectre – analyse des compositions
    2. Détermination de la forme de la ligne qui détermine majoritairement la largeur d'une ligne ou d'une bande (largeur à mi-hauteur ou 1/e2 largeur)
    3. Mesure d'une ligne par rapport à sa longueur d'onde de crête et de l'intensité au maximum.

    Balayage de spline
    Balayage le long d'une ligne définie à main levée pour l'enregistrement des processus (physiologiques) rapide, par exemple le long des neurones.

    Résolution spectrale (spectromètre à réseau de diodes)  
    Du fait de la position fixe des pixels par rapport à la longueur d'onde de la lumière incidente, la résolution offerte par AS est différente de celle fournie par les monochromateurs/spectromètres équipés de composants mobiles : la résolution définie comme la « séparation des deux lignes adjacentes » dépend de la position relative de ces lignes par rapport aux pixels :
    si les images de deux lignes adjacentes sont représentées sur les pixels de telle sorte que le minimum se retrouve sur le pixel central (I2) et les maxima sur les pixels adjacents (I1, I3), les lignes peuvent être séparées si l'intensité affichée est I2 < 0.81 x I1 (I3), Dl est alors exactement égal à deux pixels (2 x DlPixel). Dans ce cas, il est suffisant d'évaluer un total de 3 pixels ; les emplacements des maxima correspondent presque exactement aux longueurs d'onde centrales des pixels affichés. Toutefois, si l'image du maximum d'une ligne est capturée sur la ligne de séparation entre deux pixels (I1,I2), un total de 4 pixels est nécessaire pour pouvoir détecter une nette diminution dans les intensités des pixels. Les deux pixels enregistrent approximativement la même intensité, de sorte qu'une réduction de 81 % n'est pas affichée jusque dans le pixel suivant (I3). Ici, les maxima réels sont séparés par moins de 3 pixels ; l'AS affiche un espacement spectral de 3 x DlPixel, car un réseau de diodes peut seulement détecter des valeurs discrètes en utilisant la largeur de pas de la dispersion des pixels. 4 pixels sont nécessaires en tout pour le traitement.

    Sensibilité  
    La plus petite modification détectable dans une spécification relative. Il est beaucoup plus difficile de spécifier la plus faible quantité détectable de lumière ou : combien de photons sont nécessaires à l'électronique de détection pour enregistrer une modification. Les difficultés résultent de la détermination de l'intensité lumineuse d'une source lumineuse et du rendement de couplage. Ces paramètres dépendent en outre de la longueur d'onde. Il existe, d'une part, une dépendance directe, car tous les composants présentent un rendement dépendant de la longueur d'onde – y compris le couplage – dans l'appareil ; d'autre part, il existe une dépendance, car la bande passante est d'une importance décisive pour les mesures de sensibilité. Le cas le plus simple est une source de lumière ayant une bande très étroite, telle qu'affichée par la plupart des lasers. Si la bande passante de la source de lumière utilisée est nettement plus petite que la largeur de bande du spectromètre employé, la situation est claire. Une valeur MMS supérieure à 1013 unités / Ws a été mesurée avec un laser HeNe rouge.

    Spectrographe  
    Un instrument doté d'une fente qui utilise la photographie pour obtenir simultanément un enregistrement d'une gamme spéciale.

    Spectromètre  
    Un instrument doté d'une fente d'entrée et d'une ou plusieurs fentes de sortie, avec lequel les mesures sont réalisées soit par balayage point par point de la gamme spectrale, soit par des mesures simultanées à plusieurs positions spectrales.

    Spectrophotomètre  
    Un spectromètre avec l'équipement associé conçu de telle sorte qu'il fournit le rapport, ou une fonction du rapport, de la puissance rayonnée de deux faisceaux en fonction de la position spectrale.

    Balayage point
    Mode de balayage dans lequel l'intensité du signal à un point confocal peut être suivie avec une résolution temporelle extrêmement élevée.

    Balayage pas à pas
    Balayage d'ensemble rapide dans lequel les lignes intermédiaires sont ajoutées par interpolation.

  • T

    Balayage mosaïque
    Produit une image d'ensemble constituée d'un certain nombre d'images partielles disposées en mosaïque en utilisant la platine XY motorisée ; pour l'enregistrement d'objets plus grands avec une résolution améliorée.

    Facteur de transmission  
    Le rapport entre la puissance rayonnée transmise par l'échantillon et la puissance rayonnée incidente sur l'échantillon.

    Réseau en transmission  
    Le réseau est utilisé en transmission.

  • U

    Ultraviolet   
    Se rapportant à la région du spectre électromagnétique allant d'environ 10 à 380 nm. En l'absence de qualificatif supplémentaire, le terme ultraviolet désigne habituellement la région de 200 à 380 nm.

    Grossissement utile
    Celui-ci est obtenu lorsque le grossissement est compris entre 500 et 1000 fois l'ouverture numérique de l'objectif. Du fait que l'œil possède un pouvoir de résolution limité, il convient de choisir le grossissement de sorte que les détails de l'image puissent encore être résolus par l'œil. Si le grossissement total est inférieur à cette plage, les détails ne pourront plus être distingués par l'œil. Si le grossissement total est supérieur à cette plage, il est appelé grossissement vide. L'objectif n'est plus capable de résoudre les structures. L'image semble donc floue. Exemples :

    Objectif Plan-NEOFLUAR 40x/0.75 + oculaire 10x = 400x 375x ... 750x OK 

    Objectif ACHROPLAN 100x/1.25 + oculaire 16x = 1600x 625x ... 1250x non OK 

    Objectif Plan-APOCHROMAT 20x/0.75 + oculaire photo 10x + facteur de caméra 0.25 + grossissement supplémentaire 10x = 500x 375x ... 750x OK .  

  • V

    Contraste VAREL
    Une technique de contraste dans laquelle sont combinés le contraste de phase et l'éclairage unilatéral incliné. Celle-ci a été développée pour l'examen des cellules vivantes dans les récipients de culture. Une butée supplémentaire ayant la forme d'un secteur d'anneau est utilisée sur le côté de l'éclairage, ce qui permet un éclairage unilatéral incliné. Le contraste VAREL unilatéral à champ sombre, superposé au contraste de phase et le champ clair incliné sont définis en déplaçant la butée dans le sens radial de l'extérieur vers l'intérieur. Il s'agit d'une méthode très économique d'imagerie des cellules dans les récipients de culture. L'image ci-dessous illustre un pseudo-relief. Même les récipients ayant un fond incurvé permettent de produire une image utile. Le contraste de phase à lui seul échoue parfois dans de tels cas, car une base courbée de la chambre agit comme une lentille et altère la superposition des anneaux de phase. La méthode est utilisée avec succès pour l'examen des objets vivants (micromanipulation)

    Un coulisseau contient deux des secteurs mentionnés afin de pouvoir effectuer l'éclairage depuis la gauche la droite, selon le besoin. Il est ainsi possible d'appliquer un contraste à des cellules même dans les "trous" des microplaques à proximité des bords des "trous".

    Visible  
    Se rapportant à l'énergie rayonnée dans la région du spectre électromagnétique visible pour l'œil humain normal (environ 380 à 780 nm).

  • Y

    YFP - Protéine fluorescente jaune
    Une protéine qui peut être excitée par la lumière et émet une fluorescence dans la plage spectrale du jaune. Développée par modification de la GFP.